On entend beaucoup de choses sur le sujet et il est parfois difficile de se faire une idée. Mon expérience m’a appris que, chaque personne étant différente, les « règles » ne s’appliquent pas toujours d’une manière générale. Il est donc important de se connaître et d’expérimenter avant de se faire sa propre opinion.
Tout d’abord, commençons par découvrir ce que sont les courbatures ?
Elles sont en fait dues à un effort que les muscles ont subi, plus ou moins intense, et surviennent souvent après une petite ou longue période d’inactivité (ou pas). L’effort provoque des micro déchirures, tout à fait normales et le plus souvent, sans gravité. Et là encore la règle sacrée « chaque corps est différent » s’applique. Vous pouvez tout à fait sortir d’une séance de sport ou de Yoga et avec la sensation de ne pas vous être donné à 100% ou alors que la séance était super douce et boom ! 12h à 24h après, vous avez des courbatures ! A contrario, vous faites une séance type Warrior, vous attendez sagement l’arrivée de vos courbatures et surprise, elles n’arrivent jamais…
Tout ça pour dire que chaque personne est différente, dans sa pratique et dans son corps, ainsi que dans sa façon de récupérer et de vivre ces courbatures. J’ai trop souvent entendu « moi pas de sport ce soir parce que j’ai trop de courbatures du coup je laisse mes muscles se reposer »… GROSSE ERREUR.
C’est exactement l’inverse qu’il faut faire. Continuer de bouger car, notre corps merveilleux, fabrique du nouveau tissu musculaire en réparant ces courbatures qui sont signe de bon développement de nos muscles. Elles sont le fruit de microlésions musculaires, induites par des contractions musculaires. Ces microlésions ne sont pas graves et elles se résorbent spontanément dans les jours suivant l’effort grâce à la mise en place d’un processus inflammatoire physiologique
Alors, on change notre façon de les voir et au lieu de les bouder ou de les craindre, on les accueille, on les chouchoute s’il faut et on continue de bouger. On peut noter aussi que la respiration joue un rôle essentielle (dans la vie en général et) pour aider à cette « réparation » tissulaire alors on ne la néglige surtout pas. On respire en conscience et on privilégie la respiration abdominale c’est à dire celle qui fait gonfler le ventre. (les respirations en 3 temps que l’on aborde en Yoga sont top à faire en fin de séance, pendant la relaxation finale appelée Savasana).
Et puis si vous êtes très douillet et que la « douleur » vous enquiquine pour conduire ou aller travailler, on opte pour un bain chaud, un massage à l’arnica, au besoin on rajoute quelques granules en homéopathie et le tour est joué ! Et par pitié évitez les médocs et l’arrêt de votre activité préférée !!
Comme je dis toujours à mes élèves : les courbatures, c’est la vie !